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Une place de stage difficile à obtenir



Bonjour à Tous, Geoffrey et moi (Lou qui vous écrit) sommes les deux étudiants qui partent en stage ERASMUS+ en Belgique. 

Avant de vous partager le voyage, un petit retour me paraît nécessaire. 

En octobre 2023, la période où les étudiants motivés à faire un stage à l’étranger doivent se manifester, nous nous sommes dits qu’un stage à l’étranger aurait une claire plus-value pour notre formation. Nous avions déjà un contact dans un service d’ambulance à Bellingham dans l’État de Washington aux États-Unis. 

Nous avions la confirmation de la part du service sur place, ils étaient motivés à recevoir des étudiants Suisse en stage. Cependant, comme vous avez sans doute remarqué, ce n’est pas notre destination. Cela est dû au fait qu’en fin d’année 2023, durant nos recherches afin d’obtenir les autorisations nécessaires pour partir aux USA, nous avons rencontré quelques contre-temps. 

Après plusieurs mois de travail acharné, de contact avec les ambassades suisse et américaine et discussions avec nos assurances, nous avons malheureusement fini par comprendre qu’en terme légal, de couverture d’assurance, nous manquions d’être entièrement protégé contre d’éventuelles poursuites en justice. Ceci a été le premier frein. 

Celui qui a absolument mis un arrêt au projet, fut celui du visa. Le visa touristique s'obtient facilement, mais n’est pas suffisant pour un stage en ambulance. Il est nécessaire d'acquérir l’autorisation de côtoyer les populations vulnérables, les enfants et les patients. Celui-ci en revanche est bien plus complexe à obtenir. Une somme de plusieurs centaines de dollars est demandée pour la dépose d’un dossier de candidature, sans garantie que la demande n’aboutisse. L’ambassade américaine n'entre pas en matière avant le versement de cette somme. Elle demande un entretien approfondi sur notre passé ainsi que nos intentions et raisons du voyage. De plus, aucune garantie de délai n'existe pour l’ouverture du dossier et l’obtention du visa, qui lui non plus, n'est pas garanti. Il a fallu que nous nous rendions à l’évidence que ce projet nous dépassait et qu’il n’allait pas pouvoir aboutir, du moins pas dans un délai de neuf mois.

Ne s’avouant pas vaincu, malgré la déception de ne pas pouvoir partir voir la grande Amérique, nous avons tenté de contacter un service en Angleterre. Celui-ci avait accueilli deux étudiants l’année précédente, ce projet paraissait plus prometteur. Malheureusement, le service n’était pas en mesure de nous accueillir sur la totalité des huit semaines demandées par l’école. 



À force de démarches infructueuses, le temps passant, nous nous sommes retrouvés au printemps 2024 sans avoir de place de stage. Nous avions beaucoup de stages et les recherches ont stagné. Nous avions perdu la motivation pour ce stage à l’étranger.  

Évidemment, si vous me lisez, c'est que nous ne sommes pas en stage en Suisse. 

Lors d’une journée d’exercice mi-mai, au détour d’une conversation, Fanny Frebourg (enseignante ESAMB), nous dit partir en Belgique quelques jours et vouloir essayer d’ouvrir des places de stage. Sans nouvelle après plusieurs semaines, nous pensions que le projet était tombé à l’eau avant de voir le jour.  La semaine précédant nos examens pratiques, à la toute fin du mois de juin, Véronique Dusserre (enseignante ESAMB) nous annonce que deux places sont ouvertes, qu’il manque uniquement la confirmation écrite du service qui nous recevra. Non seulement nous étions sous pression, car les examens arrivaient à grands pas, mais en plus, un projet auquel nous ne croyions plus venait de reprendre vie. Avec l’aide précieuse de Fanny, Véronique et Valérie Vichet (directrice Esamb), l’aspect administratif a été réglé pendant que nous passions nos examens. C’est donc ainsi que le 5 juillet 2024, nous avons reçu la confirmation que nous partions en stage en Belgique pour l’été 2024 et qu’une nouvelle aventure commençait. 

Lou 

étudiante ambulancière

volée 2022-2025

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